Main dans la main pour mieux vieillir…
29 juin 2005
La loi de santé publique votée en août 2004 ambitionne de réduire de 10% le nombre de fractures de la hanche d’ici 2008. Pour y parvenir, un changement radical des comportements s’impose. De la part des patients comme des médecins. Sans parler de l’Etat…
Aux médecins, il incombe de diagnostiquer l’ostéoporose, à commencer par un interrogatoire sur les facteurs de risque suivi éventuellement d’une mesure – non remboursée par l’Assurance-maladie – de la densité osseuse. Si la maladie est diagnostiquée, il s’agit ensuite de convaincre les patientes de se soigner. Sans être prises en charge par l’Assurance-maladie, qui préfère attendre pour cela que la malade soit victime d’au moins une fracture !
Cela étant, comme toutes les maladies chroniques, l’ostéoporose exige une totale collaboration médecin-malade, et le respect de certaines règles hygiéno-diététiques : consommation de calcium et vitamine D, activité physique régulière. Une véritable rééducation, qui s’accompagne d’une prise en charge médicamenteuse sur de longues périodes.
Heureusement, le traitement est de moins en moins contraignant. Il peut par exemple, n’être pris qu’à raison d’un comprimé de 70mg une fois par semaine. Par rapport à un traitement quotidien à 10 mg, des études ont démontré que cette prise hebdomadaire avait la même efficacité… et une très bonne tolérance. Sachant que le comprimé doit être avalé au lever, à jeun et 30 minutes avant la prise de tout repas, voilà qui simplifie la vie… et facilite une bonne observance.