Montpellier : tous au rendez-vous contre la BPCO

22 novembre 2010

Le ciel gris et les averses n’ont pas arrêté les Montpelliérains. Hier, à l’occasion de la 9ème étape des « Marches pour lutter contre la BPCO », 136 personnes sont venues faire mesurer leur souffle et 40 se sont essayées à la marche nordique, Promenade du Peyrou.

« La BPCO ? Non je n’en n’ai jamais entendu parler » semble presque s’excuser en souriant ce promeneur venu à la rencontre de la caravane installée face à l’Arc de Triomphe. Il n’a pourtant pas à rougir. Peu de Français connaissent la Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO). Cette maladie progressive et irréversible est pourtant responsable de pratiquement 16 000 décès, chaque année en France. « Or dépistée et prise en charge précocement, on peut freiner son évolution et limiter son impact sur la qualité de vie des patients », explique Claire, infirmière en tabacologie et membre du Comité de Lutte contre les Maladies Respiratoires de l’Hérault.

Pour sensibiliser les visiteurs, les professionnels leur proposent tout au long de la journée, de remplir un questionnaire puis d’évaluer leur âge pulmonaire en soufflant dans un mini-spiromètre. Même la conseillère municipale Claudine Troadec, s’est prêtée à l’expérience. Certains, comme Lucille qui affiche 25 ans sur l’écran du petit appareil bleu comme sur sa carte d’identité, sont rassurés. « Je sais que le tabac est le premier responsable de l’insuffisance respiratoire. J’ai souvent été entourée de fumeurs, je craignais que ça n’ait un impact. » Mais pour d’autres, comme Marie-Christine, la mesure est moins bonne. La démarche alors, remplit parfaitement son rôle de sensibilisation. « J’étais consciente d’avoir un problème du côté de mon souffle. Mais je laissais les choses traîner. Savoir que mes poumons ont 77 ans alors que je n’en ai que 66 va me motiver pour en parler avec mon médecin ».

Maintenir une activité physique adaptée

Mais pour l’heure, cette ancienne fumeuse s’équipe pour une initiation à la marche nordique animée par deux coachs de la Fédération Française d’Athlétisme. Le maintien d’une activité physique réguelière est en effet primordial, comme le rappelle Joseph Perronno, président de l’association nîmoise de patients APRES. Mais pourquoi ce sport en particulier ? « Marcher en se tenant bien droit et en s’appuyant sur des bâtons demande moins d’efforts. Cela permet d’avoir un meilleur équilibre et surtout de bien ouvrir la cage thoracique, et donc de respirer plus facilement », explique Christophe, l’un des deux animateurs sportifs.

  • Source : CNMR, FFAIR, FFA, Les Marches pour lutter contre la BPCO, Montpellier, 21 novembre 2010.

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