











Cette nouvelle ligne sur le CV de cet alcaloïde, nous la devons à une équipe américaine du Beth Israel Deaconess Medical Center de Boston.
Le Pr Chang Yan Chen et ses collègues ont analysé plusieurs échantillons de cellules mammaires cancéreuses. Ils recherchaient des « récepteurs de la nicotine ». Ces nAChRs pour nicotinic acetylcholine receptors ont récemment été mis au jour dans les cellules pulmonaires cancéreuses.
Bonne intuition ! Des « sous-unités de nAChRs sont bel et bien présents dans les cellules mammaires cancéreuses » confirment les auteurs. Résultat, la nicotine viendrait se fixer sur ces récepteurs et par un mécanisme biologique complexe, accélérerait la prolifération des tumeurs mammaires. Décidément le tabac, il faut vraiment l’oublier !
Source : Cancer Research, 15 octobre 2008
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