Opération de “police sanitaire” contre un faux antiviral !

13 mai 2005

Dans une mesure de police sanitaire, l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) signale le retrait du Viralgic. Il s’agit d’un produit de phytothérapie supposé renforcer le mécanisme immunitaire des porteurs du VIH.

En réalité, il n’en ait rien. “Considérant que l’utilisation du Viralgic (…) dans le traitement du SIDA est susceptible de présenter un danger grave pour la santé“, les autorités sanitaires françaises ont décidé de suspendre “sa fabrication, son exploitation, son exportation, (…) son utilisation (et) sa prescription“. Cette mesure s’applique quel que soit le mode de sa dispensation, “à titre gratuit ou onéreux“.

Suspension et non interdiction. La nuance est importante. “Car le Viralgic n’était pas commercialisé en tant que médicament” précise l’AFSSaPS. Il n’avait donc pas besoin d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Problème , il s’est avéré que les promoteurs du Viralgic mettaient en avant des allégations santé… qui le renvoyaient de facto dans la catégorie des médicaments.

Partant, l’AFSSaPS suspend ce produit “jusqu’à sa mise en conformité avec le code de la santé publique“. En clair, le Viralgic est temporairement retiré du marché, jusqu’à l’obtention de l’AMM. Si cette dernière ne lui est pas délivrée ? Le Viralgic sera alors interdit, et non plus suspendu.

  • Source : AFSSaPS

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