Plus petite l’assiette, plus belle la vie !

08 mars 2007

Pour des personnes en surpoids mais pas obèses, une restriction des apports énergétiques permettrait d’améliorer le métabolisme. Et par voie de conséquence, d’augmenter l’espérance de vie. C’est du moins l’avis d’une équipe américaine, qui a mené une expérience intéressante.

Le Dr Anthony Civitarese et ses collègues, au Pennington Biomedical Research Center, ont suivi pendant 6 mois 36 jeunes gens « en surpoids et en bonne santé », qu’ils ont soumis à un régime restrictif.

Résultats, le déficit en calories a « entraîné une nette amélioration du fonctionnement des mitochondries », observent les auteurs. Ces organites, véritables « centrales énergétiques » de nos cellules, transforment nos aliments en énergie.

« Chez les patients sous restriction calorique, la concentration des mitochondries dans les cellules des fibres musculaires a augmenté », soulignent ainsi les auteurs. Avec pour conséquence, une « baisse des radicaux libres -des molécules instables qui endommagent les constituants de nos cellules, n.d.l.r.- dans leur organisme ». Or les radicaux libres seraient à l’origine de troubles divers, et notamment de cancers selon certains travaux. « Voilà pourquoi nous pensons que même une courte période de restriction calorique, pendant 6 mois par exemple, peut avoir un effet bénéfique tant sur la santé que sur la durée de vie des patients en surpoids ».

  • Source : PloS Medicine, 5 mars 2007

Destination Santé
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