











Accueil » Santé Publique » Police sanitaire : interdiction de la crème solaire « très haute protection » Bio-Arômes
Cette décision de police sanitaire impose par ailleurs au fabricant de « procéder au retrait (de ce) produit en tout lieu où il se trouve ». A quelques jours d’un éventuel départ au soleil – de la montagne ou des tropiques – voilà qui est important à savoir.
La décision de l’Agence est motivée par une série de manquements graves aux règles de bonnes pratiques. Il est reproché au fabricant de mentionner une « formule qualitative et quantitative inexacte » et de n’être en mesure de produire « aucune évaluation de la sécurité pour la santé humaine. » Notons également que l’Agence fait grief au producteur de ne pas apporter la preuve de l’effet revendiqué pour son produit, et de n’avoir pas transmis sa formule aux autorités compétentes, soit les Centres antipoison de Paris, Lyon et Marseille…
Deux autres points font tache dans le dossier. En premier lieu « une contamination par moisissure a été mise en évidence sur le lot (…) prélevé lors de l’inspection. » Et pour finir, « le facteur de protection solaire mesuré par (…) l’AFSSaPS sur ce même lot est de 13, donc très largement inférieur au SPF 40 revendiqué sur l’étiquetage du produit. »
En d’autres termes, le produit proposé à la vente ne contenait ni les ingrédients annoncés, ni les quantités mentionnées. Sa qualité de fabrication laissait à désirer et le lot testé pour le moins, ne remplissait pas ses promesses. L’interdiction de fabrication, de conditionnement, de distribution et de mise sur le marché de la « crème solaire IP 99 = SPF 40 TRES HAUTE PROTECTION de la société Bio-Arômes » est valable jusqu’à la mise en conformité du produit. D’ici là, le fabricant doit la retirer du marché…
Source : AFSSaPS, 18 décembre 2008
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