











La pollution de l’air est une véritable épée de Damoclès placée sur la tête des cardiaques ! Ces derniers sont en effet trois fois plus exposés au risque d’accident ischémique lors d’un exercice physique effectué dans une période où la pollution est importante.
Le Dr Juha Pekkanen de National Public Health Institute de Kuopio, en Finlande, a suivi 45 cardiaques âgés en moyenne de 68 ans. Tous ont été soumis à un test d’effort réalisé deux fois par mois, durant l’hiver 1998-1999.
Le résultat est parlant. Pekkanen est en effet parvenu à montrer qu’une pollution importante multiplie par trois le risque d’ischémie (thrombose ou infarctus) à l’occasion d’un exercice physique. Par rapport en tous cas, à une période où la pollution de l’air est « négligeable ».
L’auteur met non seulement en cause la pollution industrielle mais également celle dégagée par les véhicules à moteur diesel. Ces derniers rejettent en effet de très fines particules – d’une taille inférieure à 10 millièmes de millimètre – susceptibles de se loger au plus profond des tissus pulmonaires.
Source : Circulation, 29 juillet 2002
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.