Pour ne plus souffrir de souffrir

29 avril 2005

Vivre normalement avec son asthme, c’est possible” martèle Christine Rolland, la directrice de l’association Asthme et Allergies. La France participera à la Journée internationale de l’asthme, le 3 mai prochain, en organisant plus de 80 manifestations.

En 2004, cette Journée avait été placée sous le signe de la maîtrise. Celle de l’inflammation des bronches, responsable des crises et d’une dégradation de la qualité de vie. Or “beaucoup d’asthmatiques sous-estiment leur maladie et ne se traitent pas ! Ce qui entraîne une limitation importante des activités de la vie quotidienne aussi élémentaires que monter un escalier, faire ses courses, sans même parler de pratiquer un peu d’activité physique“.

D’où cette journée 2005, placée cette fois sous le signe de la qualité de vie. Christine Rolland est révoltée de voir “toutes ces personnes qui se retrouvent avec des capacités respiratoires limitées parce qu’elles ne se rendent pas compte qu’elles ont de l’asthme alors qu’elles pourraient se soigner“.

A condition de l’avoir dépistée, de la contrôler et de la suivre, il est tout à fait possible de vivre avec sa maladie“. Cela passe par la prise en charge de l’inflammation des bronches. La base du problème. Il faut la terrasser en attaquant tous les médiateurs chimiques en jeu : les cytokines -ce que font à merveille les corticoïdes- mais aussi les leucotriènes, sur lesquels agissent les anti-leucotriènes. Mais cela passe aussi par une observance sans faille. D’où l’intérêt pour les patients de disposer de traitements simples et discrets à prendre, en particulier chez l’adolescent dont la honte de ses camarades peut compromettre la prise du traitement.

Si l’asthme n’est pas bien contrôlé, les répercussions sur la vie quotidienne sont réelles. “Mais ce n’est en rien une fatalité“. C’est bien ce qu’entend faire valoir la Journée internationale du 3 mai prochain. Pour davantage d’informations contactez Asthme et Allergies au 0800 19 20 21. C’est un numéro Vert, l’appel est donc gratuit.

  • Source : Nature Medicine, 24 avril 2005

Aller à la barre d’outils