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L’absorption intestinale correspond au passage des nutriments dans le sang. Elle s’effectue au sein de l’intestin grêle, organe qui constitue ainsi une surface d’échange importante. Le tout, sous l’impulsion de nombreuses hormones.
Pour bien comprendre, « il faut imaginer un tapis roulant avec des portes de sortie et sur lequel les nutriments défilent », illustre Nicolas Aubineau, diététicien nutritionniste. « Les glucides tels que l’amidon par exemple sont absorbés de façon très progressive, au fil des avancées. Donc de façon très schématique, s’ils manquent une porte pour être absorbés, ils peuvent prendre la suivante ».
La longueur de l’intestin grêle permet en quelque sorte d’optimiser l’absorption, de telle sorte qu’en bout de course – de tapis – un maximum de nutriments parvient jusqu’au sang. Et comme si cela ne suffisait pas, la surface d’absorption se trouve même augmentée puisque les parois internes de l’intestin grêle sont loin d’être lisses. Elles contiennent en effet quantité de replis appelés villosités qui renferment elles aussi de mini villosités, toutes très irriguées en capillaires sanguins.
Rappelons que l’intestin grêle, constituant de l’appareil digestif, est relié d’un côté à l’estomac et de l’autre, au gros intestin. C’est l’estomac qui débute le processus de digestion avant d’envoyer les aliments partiellement digérés dans l’intestin grêle. Celui-ci poursuit alors le processus de digestion, jusqu’à ce que les nutriments gagnent le sang. Ensuite, c’est au tour du gros intestin où seront façonnées les selles, de prendre le relais.

Source : Société canadienne du Cancer – Interview de Nicolas Aubineau, le 11 décembre 2025

Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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