











« Les allégations liées à la santé dans les messages publicitaires se multiplient, elles sont parfois de nature à tromper le public ». Joseph Besnainou, Directeur du Bureau de vérification de la publicité (BVP) tient à mettre le hôla aux dérives commerciales de certaines pubs.
Et en particulier celles qui n’hésitent pas à comparer un produit de consommation – aliment ou cosmétique – à un quasi-médicament ou un antidote. Il vient d’ailleurs de retirer des écrans publicitaires certaines campagnes récentes, comme celles menées pour un ferment lactique en flacons, vendu au rayon frais des supermarchés…
Par ailleurs le BVP annonce que dès le 15 octobre il précisera les règles en la matière. D’ores et déjà souligne l’organisme, « la publicité ne peut promouvoir un produit comme relevant du domaine médical, en lui attribuant des propriétés thérapeutiques. » La mise en scène sera elle aussi surveillée, et les mots bien pesés.
Est-ce pour autant la fin des fameux alicaments ? Certainement pas, cependant la pub n’aura sans doute plus le droit de trop nous prendre pour des imbéciles et de jouer avec notre santé
Source : Dictionnaire d’ophtalmologie de l’Académie de Médecine, Conseil international de la Langue française
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.