Sclérose en plaques : un rôle préventif pour les statines ?

16 octobre 2009

Les statines, utilisées pour leur capacité à élever le taux du HDL-cholestérol – qui protège contre les affections cardio-vasculaires – tout en réduisant le LDL-cholestérol et les triglycérides impliqués dans l’athérosclérose, permettrait aussi de réduire la fréquence et la puissance des poussées de sclérose en plaques.
Elles pourraient aussi avoir un effet thérapeutique dans d’autres maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 1 et le rejet de greffe après transplantation d’organe !

Des équipes allemande et autrichienne ont étudié l’impact des statines sur plusieurs molécules engagées dans l’activité immunitaire, et toutes impliquées dans l’évolution de la sclérose en plaques. Or selon les auteurs, « le potentiel anti-inflammatoire des statines est considérable. Mais avant d’envisager leur prescription il est indispensable de comprendre comment il s’exerce. »

La sclérose en plaques est une maladie très fréquente, puisque d’après l’OMS elle touche environ 2,5 millions de personnes dans le monde. Plus de 750 000 auraient perdu leur autonomie. Les premiers signes se manifestent le plus souvent entre 20 et 40 ans. Chaque année, plus de 100 000 nouveaux cas sont enregistrés et, pour une raison inconnue, ils affectent deux fois plus de femmes que d’hommes. Les causes de la maladie et les conditions de son évolution sont toutefois très mal connues, et cette nouvelle étude ouvre des perspectives qui ne demandent qu’à être explorées…

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