Traumatismes crâniens : éviter les complications

12 février 2019

Un traumatisme crânien peut, selon la puissance du choc subi, avoir des conséquences graves, voire fatales. C’est pourquoi l’évaluation est primordiale. La Revue Prescrire rappelle la marche à suivre.

Lorsqu’un adulte ou un enfant vient de subir un choc au niveau du crâne, une lésion intracrânienne grave peut survenir. Afin de s’en assurer, il faut d’abord évaluer « le niveau de vigilance à l’aide du score dit de Glasgow », indique la Revue Prescrire. Cet outil de référence « prend en compte l’ouverture des yeux, la réponse verbale et la réponse motrice à une stimulation verbale ou à la douleur ». Objectif, estimer le risque de survenue d’une hémorragie ou d’un œdème cérébral notamment, principales complications précoces d’un traumatisme crânien.

Des complications des semaines après le choc

« Les hémorragies surviennent en général dans les premières minutes ou heures qui suivent le traumatisme, mais parfois après plusieurs jours ou semaines », soulignent les rédacteurs de la Revue. « Ces hémorragies augmentent la pression à l’intérieur de la boîte crânienne et sont souvent mortelles en l’absence de traitement rapide. » D’où l’importance de ne pas passer à côté du diagnostic.

Chez les enfants âgés de moins de 2 ans, l’évaluation clinique est difficile et le risque de fracture du crâne est élevé, même en cas de choc peu violent. La recherche des complications potentielles doit donc être particulièrement scrupuleuse.

Enfin, « il est parfois justifié d’hospitaliser d’emblée le patient, pour évaluer les lésions et les conséquences cérébrales, en effectuant notamment une tomodensitométrie cérébrale », indique Prescrire. Et « une surveillance de l’évolution de l’état de santé du patient est à prévoir pour déceler l’apparition éventuelle d’une lésion intracrânienne grave » dans les jours à suivre.

  • Source : Prescrire, 1er février 2019

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

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