VIH/SIDA : la lutte continue
20 novembre 2012
La pandémie du VIH/SIDA en 2011, a encore fait 1,7 million de morts à l’échelle mondiale. Pourtant, l’accent du dernier rapport de l’ONUSIDA sur la situation globale, se veut plutôt positif. Si bien des disparités persistent, la lutte contre la maladie produit des effets significatifs. Plus particulièrement perceptibles, ceux qui sont observés en matière de réduction des nouvelles infections, et d’accès aux traitements.
Parmi les 186 pays mentionnés dans le rapport, 25 ont constaté une chute de moitié du nombre des nouvelles infections à VIH depuis 2001. C’est un espoir important dans la lutte contre la pandémie. Au cours des deux dernières années, la moitié de cet effet favorable aa concerné les nouveau-nés. « Cela montre que l’élimination des nouvelles infections chez les enfants est possible », se félicitent les rédacteurs du rapport. En 2011 d’ailleurs, le nombre de nouvelles infections dans cette tranche de population a été inférieur de 43% à celui qui avait été observé en 2003, et de 24% par rapport aux chiffres de 2009…
La prévention au centre de la lutte contre le VIH/SIDA
Néanmoins, « près de 7 000 nouvelles infections survenaient chaque jour en 2011 », précise le rapport de l’ONUSIDA. La plupart se sont produites dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Environ 47% des nouveaux séropositifs étaient des femmes, et 39% des sujets jeunes, entre 15 et 24 ans. « Pour réduire encore leur nombre, la prévention doit rester au centre des actions dans tous les pays ».
Vivre avec le virus, ou en mourir
Au total, 34 millions d’individus vivent actuellement avec le VIH/SIDA dans le monde. Sur ces 34 millions de malades, 23,5 millions résident en Afrique subsaharienne, qui demeure la région la plus touchée par la pandémie. Et si le nombre de morts dus à cette dernière a décliné de pratiquement un tiers dans le sous-continent, entre 2005 et 2011 d’autres régions du monde accusent une hausse significative. C’est le cas de l’Europe orientale et de l’Asie centrale, ainsi que du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
Heureusement, des traitements antirétroviraux de plus en plus efficaces permettent de vivre avec le virus. Et de plus en plus de malades y ont accès. Leur nombre a augmenté de 63% entre 2009 et 2011, atteignant plus de 8 millions de patients. Une dynamique à maintenir naturellement, et à renforcer.
Aller plus loin : Consultez l’intégralité du rapport de l’ONUSIDA, en anglais.