Vive le printemps, sans les allergies…

14 avril 2005

N’en déplaise aux adeptes de l’écologie sans nuances, la nature diffuse des agents parfois agressifs. Et notamment les pollens. Graminées, plantes fourragères, noisetiers, bouleaux, platanes… peuvent causer des ennuis qui pour être d’origine naturelle… sont parfois pires que ceux occasionnés par la pollution des villes.

Echappés de ces végétaux, les pollens sont particulièrement abondants les jours chauds, secs et ensoleillés. Et leur concentration dans l’air augmente en fin de soirée. Le vent peut les transporter à des dizaines ou des centaines de kilomètres, de sorte qu’on peut les retrouver au cœur des grandes cités. Quand la concentration pollinique s’accroît, elle déclenche chez des centaines de milliers de Français un rhume des foins (le bien nommé) mais aussi de la conjonctivite, de l’eczéma, de l’asthme…

Au sein de la famille des pneumallergènes, comme on appelle les allergènes avec lesquels on entre en contact par la voie respiratoire et dont font également partie les acariens et poils d’animaux, les pollens seraient impliqués dans 15% à 20% des asthmes. Les adolescents par ailleurs, représentent la catégorie la plus exposée à ce type d’allergie.

Prévention et soins
En premier lieu, il est important de limiter autant que possible le contact avec les pollens. Evitez les zones de hautes herbes et les arbres en fleurs. Fermez les fenêtres entre 9-10 heures le matin et en fin d’après-midi. Et gardez closes les vitres de la voiture. A ce titre l’air, conditionné est certainement une bonne chose… à condition de veiller à ce que le filtre à pollens du véhicule reste impeccablement propre. Et après une promenade à l’extérieur, prenez une douche au moins partielle pour vous rincer la tête, les cils, les sourcils et le visage.

Les pollens provoquent aussi, on l’a vu, le rhume des foins. Les médecins l’appellent d’un autre nom, la rhinite allergique, mais c’est bien la même maladie ! Elle se manifeste par des éternuements, des yeux rouges, des paupières gonflées, et le malade est très invalidé par son nez qui coule. Pour le soulager, pour couper court au risque de surinfection -une infection bactérienne qui se surajoute sur un terrain inflammatoire- la rhinite allergique doit être prise en charge sans délai. Si elle se répète, si elle est trop intense ou trop prolongée, consultez rapidement votre médecin.

Aller à la barre d’outils