L’aspartame ? Aucun risque, sauf pour certains malades

24 avril 2009

L’Autorité européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) confirme une nouvelle fois l’innocuité de l’aspartame. Elle réfute les affirmations d’une équipe italienne, selon laquelle cet édulcorant serait dangereux pour la santé.

« Sur la base de toutes les preuves actuellement disponibles (…), il n’y a aucune indication que l’aspartame présente un risque en matière de génotoxicité ou de carcinogénicité et donc aucune raison de réviser la dose journalière admissible (…), à savoir 40mg/kg de poids corporel », conclu l’EFSA dans son dernier avis.

Rappelons toutefois que l’aspartame ne doit pas être consommé par les patients souffrant d’une maladie génétique rare, la phénylcétonurie. Ils sont en effet incapables de dégrader la phénylalanine, un acide aminé contenu dans cet édulcorant. Si vous êtes concerné, lisez bien les étiquettes de certains produits tels que les sodas. Notamment ceux estampillés « light ».

Dommage enfin qu’une alternative telle que Splenda – un édulcorant qui supporte la cuisson et ne renferme pas de phénylalanine – ne soit plus commercialisée dans les grandes surfaces françaises. Et cela « pour des raisons de rentabilité économique », nous a confirmé le fabricant. Présente dans 85 pays, ce produit de l’Américain Johnson&Johnson n’est plus disponible dans l’Hexagone qu’à travers le réseau de distribution des professionnels de la restauration (café, restaurants, hôtels…).

  • Source : EFSA, 22 avril ; interview de l’agent commercial Splenda France

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