L’alcool, première cause de mortalité au volant

11 décembre 2009

C’est la première cause de mortalité sur les routes depuis 2006 : aujourd’hui, l’alcool au volant tue plus que la vitesse. Il est impliqué dans un accident mortel sur quatre.

A l’approche des fêtes, le gouvernement lance une nouvelle campagne de prévention axée sur l’entourage des conducteurs : « ne laissons pas une personne qui a bu reprendre le volant… Quelques mots peuvent suffire à sauver une vie ». Chacun doit se responsabiliser pour prévenir ces drames de la route et ces vies brisées.

En 2008, « 6 256 accidents corporels, dont 878 mortels, ont mis en cause un conducteur avec un taux d’alcoolémie positif », rappelle le ministère du Développement durable. Dans 90% des accidents mortels liés à l’alcool, le conducteur présentait un taux d’alcoolémie supérieur à 0,8g/l. Plus inquiétant, dans un cas sur deux, le taux dépassait 1,5g/l – rappelons que le seuil autorisé par la loi est fixé à 0,5g/l. Les femmes seraient-elles plus raisonnables que leurs congénères ? Neuf accidents mortels liés à un abus d’alcool sur dix impliquent en effet un conducteur de sexe masculin.

Les fins de semaine, propices aux sorties festives, sont particulièrement meurtrières, surtout chez les plus jeunes conducteurs : 19 jeunes de 18 à 24 ans se tuent chaque semaine sur les routes. Près de la moitié d’entre eux ayant trop bu.

Enfin, si l’alcool multiplie par 8,5 le risque pour un conducteur d’être responsable d’un accident mortel, sachez que ce risque est multiplié par 14 en cas de consommation de cannabis associée. Difficile de trouver les mots justes pour convaincre un proche de ne pas prendre la route : le site Internet de la sécurité routière propose désormais de vous aider à trouver « les mots pour sauver ».

  • Source : Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, 9 décembre 2009.

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