











Accueil » Santé Publique » Tabac : pour des taxes plus importantes et régulières
« La politique fiscale mise en place en 2003-2004 en France, a prouvé son efficacité sur la réduction de la consommation de tabac », explique le CNCT. Pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cette « approche est de loin la plus efficace ». Non seulement pour diminuer la consommation mais aussi pour disposer d’une source de financement durable en support de stratégies contre le tabagisme. Les augmentations de prix du tabac entre 2003 et 2004, en France, ont provoqué une baisse de 31% de la consommation.
Depuis, les prix des produits du tabac n’ont augmenté que de 6% en novembre 2009 puis à nouveau de 6% en novembre 2010. Or selon l’OMS, l’augmentation des prix devient déterminante sur la consommation à partir d’un seuil de 10%. En moyenne, elle entraîne une baisse de consommation de 4% à 8%.
Le CNCT demande ainsi « l’adoption de hausses importantes et régulières des taxes sur l’ensemble des produits du tabac, afin d’éviter des transferts de consommation vers des produits qui n’auraient pas subi cette hausse ». Pour le Comité, une partie de ces taxes devrait être utilisée pour aider les fumeurs à arrêter.
Source : OMS, Aide-mémoire N°339, mai 2011 - CNCT, 9 juin 2011
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