A la recherche des zones érogènes

16 mars 2010

« Les zones érogènes procurent une excitation sexuelle susceptible de faire parvenir à l’orgasme, et se situent principalement dans la zone génitale. » Oui, mais encore ? Cette définition est certes claire, mais pas très érotique… et même pas bien exacte ! Alors si on se penchait un peu plus sur la question ?

Embrasser ses lèvres, lécher le lobe de son oreille, mordiller son cou et sa nuque, s’attarder sur ses épaules avant de descendre avec votre bouche et votre langue le long de ses bras, jusqu’au bout de ses doigts, pendant que vos mains pressent tendrement ses hanches, son ventre et le creux de son dos, puis que vos doigts viennent doucement titiller ses mamelons, que vos cuisses étreignent les siennes… Est-ce que vue comme ça, l’étendue des zones érogènes vous apparaît un peu plus clairement… et de façon plus tentante ?

Bien sûr, il y a les zones érogènes dites « principales ». Et pour les deux sexes, elles correspondent à la zone génitale. Pour lui : la verge, le gland, le scrotum et le périnée (entre le pénis et l’anus). Pour elle : le clitoris, les petites et grandes lèvres, le vagin. Celles-là sont les plus « faciles » à (re)connaître. Mais attention, rien n’est systématique : le simple fait de les stimuler n’apporte pas automatiquement le plaisir !

Les zones érogènes dites secondaires, en revanche, sont nombreuses. Et parfois insoupçonnées. Elles varient selon chacun et chacune, en fonction du moment et de l’expérience sexuelle. N’avez-vous jamais connu une femme qui adorait que vous l’embrassiez longuement dans le cou, mais ne supportait pas que vous posiez le bout de vos doigts sur son ventre ? Ou un homme capable d’abandonner ses lèvres à un long baiser, mais qui refusait absolument que vous approchiez la bouche de ses mamelons ?

Et puis tout de même, il y a la manière : effleurer, embrasser, tapoter, pétrir, mordiller ou tout simplement caresser… Ce qui conviendra à la paume des mains ou au pli du coude ne s’accordera pas forcément avec le nombril ou le bas des reins. Attention cependant à ne pas transgresser quelques « interdits » : les côtes, le diaphragme chatouillent, et entraînent des réactions de rejet ; les testicules et la pomme d’Adam sont souvent trop sensibles pour apprécier une quelconque caresse. Mais le meilleur moyen de connaître les petits bouts de peau bien cachés qui feront trembler de plaisir votre partenaire, c’est encore de lui demander, et… d’essayer !

  • Source : Zones érogènes, mode d’emploi – Frédéric Ploton – Editions Jouvence – 159 pages – 9,90 euros.

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