











Même quand leur mère est séropositive au VIH, le risque de décès par maladies infectieuses au cours de la première année de vie est divisé par six chez les enfants allaités au sein et cette protection dure pendant la seconde année de vie. Les responsables du Child Health Project, aux Etats-Unis, ont rendu publics les résultats dune étude menée par une équipe de représentants de lOMS et de chercheurs de lUniversité brésilienne de Pelotas. Lintérêt de lallaitement au sein pour les enfants de mères séropositives est discuté depuis plusieurs années. Susceptible de franchir la barrière biologique entre le sang et le lait maternels, le VIH est en effet parfois transmis dans ces conditions.
Il est donc recommandé de ne pas recourir à cette forme dallaitement. Toutefois, plus de 9 millions denfants meurent chaque année en bas âge. Ils sont victimes de maladies infectieuses, contractées lorsque les substituts du lait maternel sont utilisés dans de mauvaises conditions dhygiène ou lorsque leau est de mauvaise qualité. Les auteurs estiment que ce travail est « une importante contribution au débat en cours ». Ils soulignent que lallaitement maternel protège dautant mieux quil concerne des enfants de milieu défavorisé. Leurs mères sont en effet moins à même dutiliser les laits de substitution dans de bonnes conditions. Lallaitement maternel protège dautant mieux quil concerne des enfants de milieu défavorisé.
Source : Comité Français dEducation pour la Santé. B.P. 51. 92174 Vanves Cedex
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