











Une quarantaine de scientifiques de haut niveau seront réunis demain à Paris à l’invitation de la Fondation pour la Recherche médicale (FRM). Objectifs : dessiner l’avenir de la recherche en allergologie et surtout, choisir les voies dans lesquelles investir.
Avec un total de 3,5 millions d’euros sur 3 ans -entièrement levés grâce à la générosité du public- l’enveloppe identifiée par la Fondation est significative. A condition de concentrer les moyens là où ils seront le mieux employés, évitant le classique écueil du saupoudrage dénoncé par tant de chercheurs.
Avec 10% d’allergiques en 1980 et, selon l’OMS, près de 50% en 2010, les pays industrialisés sont confrontés à un problème considérable. Et la connaissance dans ce domaine est extrêmement lacunaire. Pour l’essentiel, les traitements disponibles sont symptomatiques. On sait très peu de choses sur les mécanismes -cellulaires ou génétiques- qui modulent la réaction allergique. Et pas beaucoup plus sur les conditions dans lesquelles le système immunitaire, sous-employé par des conditions de vie toujours plus protectrices, peut se retourner contre lui-même en cas d’agression.
Pour autant les voies d’avenir ne manquent pas. Le génie génétique en particulier, pourrait demain ouvrir la voie à des antigènes recombinants permettant de traiter la cause du problème, et non plus seulement ses manifestations. Pourquoi pas ? A condition de savoir où chercher, et avec qui. Placée sous la direction du Pr Sergio Romagnani, la réunion de demain permettra aux participants -Allemands, Autrichiens, Français, Italiens et Néerlandais- d’identifier les pistes qu’ils entendent voir explorer. Et cela avant que la Fondation ne lance son appel d’offres.
Source : FRM
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