Anesthésiques : des médicaments pour opérer

13 août 2021

Les médicaments anesthésiques ou anesthésiants ont pour but de permettre des gestes médicaux douloureux sans que le patient ne souffre. On distingue la catégorie des anesthésiques généraux et des anesthésiques locaux.

Les anesthésiques généraux entraînent « une perte de conscience et une immobilité permettant la réalisation de gestes douloureux », décrit le site du collège nationale de pharmacologie médicale. Ils sont répartis en deux catégories : les anesthésiques administrés par inhalation et les anesthésiques injectables. Tous ont un délai d’action court induisant une perte de conscience en quelques dizaines de secondes. Ils sont notamment utilisés lors d’interventions chirurgicales nécessitant une laparotomie, comme une opération à cœur ouvert ou une appendicectomie.

Ils agissent au niveau du cerveau, notamment dans les régions corticales, du thalamus, de la formation réticulée, mais aussi sur la moelle épinière. Leurs mécanismes d’action ne sont pas bien compris. Une des pistes réside au niveau de « canaux ioniques dont le rôle physiologique est de moduler la réponse aux neurotransmetteurs ».

Les principaux effets indésirables sont la dépression cardiaque et respiratoire. Un risque de réaction allergique anaphylactique existe aussi avec tous les anesthésiques intraveineux.

Les anesthésiques locaux permettent « la perte de sensibilité au niveau du lieu d’administration par interruption de la conduction nerveuse », explique le site du collège nationale de pharmacologie médicale. Parmi ces anesthésies, il existe les versions locales ou loco-régionales, surface ou de contact, et encore la rachianesthésie. Largement utilisés dans beaucoup de disciplines médicales, ces anesthésiques, dont l’action est limitée à la région d’administration et réversible sont indiqués dans la prévention de la sensation de douleur.

  • Source : Site du collège nationale de pharmacologie médicale

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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