











En effet, « la congélation est un procédé qui théoriquement rend impossible la survie des bifidus actifs » nous explique le Dr Catherine Michel nutritionniste à l’hôpital Nord-Laennec de Nantes. « Dans ces conditions, la souche ne serait donc pas revivifiable. En revanche, des fragments d’ADN de bifidus actifs morts peuvent présenter un certain bénéfice pour la santé ».
Mais dans ce cas précis, les probiotiques seraient bel et bien vivants. « Plusieurs années de recherche nous ont permis de valider que le bifidus actif restait bel et bien actif et en quantités significatives après l’étape de congélation » affirme Aude Paulmyer-Aubert. Cette nutritionniste, qui collabore au projet du glacier, nous a expliqué que « le froid ne tue pas ce probiotique ». La preuve scientifique de cette affirmation n’est pas publiée, puisqu’elle relève paraît-il du « secret de fabrication ».
Il n’est pas certain que cette discrétion puisse durer indéfiniment, car l’enjeu est de taille. Notre flore intestinale en effet a d’innombrables fonctions dont l’une, capitale, consiste à lutter contre les attaques infectieuses. Pour la protéger, l’absorption régulière de probiotiques est considérée comme un geste santé. Encore faut-il prouver que les probiotiques en question parviennent bien dans l’intestin… en bon ordre de bataille.
Source : interview du Dr Catherine Michel nutritionniste à l’hôpital Nord-Laennec de Nantes, 24 mars 2009 ; interview du Dr Aude Paulmyer-Aubert, nutritionniste, Miko, 26 mars 2009
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