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En psychologie, le terme glimmer, qui signifie lueur voire lumière par extension, aurait été théorisé par Deb Dana, une travailleuse sociale clinicienne américaine, qui exerce sur les traumatismes complexes. Il s’agit en quelque sorte de moments qui nous procurent un sentiment de bonheur, de calme, de sérénité ou même de sécurité. Autrement dit, de petites choses du quotidien qui nous remontent instantanément un moral en berne ou nous « reboostent » au milieu d’une mauvaise journée.
Les glimmers sont très personnels puisqu’ils renvoient à la façon que nous avons de les apprécier. Concrètement, il peut s’agir :
Ces courts instants suscitent des émotions et ressentis spécifiques. Comme une petite lumière qui s’allume en vous, à ce moment précis. Vous vous arrêtez alors net, prenez le temps de profiter de cet instant qui vous fournit une énergie positive.
Ces lueurs vous raccordent à une forme d’optimisme et/ou vous permettent de cultiver celui-ci. Comme si vous vous entraîniez en quelque sorte à toujours repérer le bon côté des choses, et ce d’autant plus dans un moment plus compliqué. Elles constituent aussi une réponse au stress, un moyen de s’en dégager ou de mieux s’en accommoder. Et vous aident à développer votre résilience.
Même si le rôle des glimmers sur la santé mentale a été rarement étudié, ces lueurs renvoient à la psychologie positive. Et aux bénéfices pour notre épanouissement – davantage démontrés par des recherches – de prendre le temps de s’arrêter sur des émotions positives. Prêt à vous mettre en quête de vos glimmers ?
Source : Bournewood Helath Systems – Newport Institute - Am Psychol. 2001 Mar; 56(3): 218–226
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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