Guêpes, frelons, abeilles : quelles sont les piqûres les plus dangereuses ?

05 août 2025

Avec l'été, les piqûres d'insectes se multiplient. L'Anses et Santé publique France ont analysé dix années de données (2014-2023) pour faire le point sur les risques liés aux piqûres de guêpes, frelons et abeilles.

Contrairement aux idées reçues, le nombre d’envenimations n’augmente pas d’année en année. Les pics restent concentrés en juillet et août, période d’activité maximale de ces insectes. Les guêpes arrivent en tête des responsables (37% des cas), suivies des frelons toutes espèces confondues (25%) et des abeilles (19%).

Les frelons, plus dangereux qu’on ne le pense

Bien qu’ils ne représentent qu’un quart des piqûres, les frelons sont responsables de 38% des cas graves. Leur dard, plus long et capable de traverser des matériaux épais comme les bottes en caoutchouc ou des gants en cuir, permet des piqûres plus profondes. Contrairement aux abeilles, frelons et guêpes ne perdent pas leur dard et peuvent piquer plusieurs fois.

Quand s’inquiéter ?

Seulement 1,5% des envenimations sont considérées comme graves, mais elles peuvent être mortelles. Les personnes de plus de 60 ans sont particulièrement vulnérables. Les signes d’alerte incluent l’urticaire généralisée, l’œdème de la gorge et la chute brutale de tension artérielle. Parfois, une seule piqûre suffit à déclencher ces réactions graves, généralement d’origine allergique.

En cas de piqûre

Une réaction allergique nécessite un appel immédiat au 15 ou au 112 : urticaire, œdème de la langue, difficultés respiratoires, malaise ou douleurs thoraciques sont des urgences vitales. Les piqûres dans la bouche, la gorge ou les piqûres multiples requièrent également une prise en charge médicale rapide.

Pour les personnes allergiques connues, l’utilisation d’un stylo auto-injectable d’adrénaline peut sauver la vie en attendant les secours. Dans les autres cas, contactez un centre antipoison (01 45 42 59 59) ou consultez un médecin.

Que faire face à un nid ?

Si vous découvrez un nid près de votre habitation, respectez une distance de sécurité de 5 mètres et prévenez votre entourage. Ne tentez jamais de le détruire vous-même et évitez les pièges artisanaux qui nuisent à la biodiversité sans réellement impacter le nid. Contactez votre mairie ou un professionnel pour une destruction sécurisée.

  • Source : Anses

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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