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Cesser de tout remettre au lendemain arrive en tête de vos bonnes résolutions de rentrée ? Cela n’a rien d’étonnant, une part de vous sait à quel point vous y gagneriez en efficacité et surtout en bien-être. Mais une autre part résiste ! Un programme sur 21 jours, conçu par une spécialiste de la gestion du temps, peut vous aider à modifier ce mode de fonctionnement si répandu.
Prendre rendez-vous chez le dentiste, boucler un dossier, faire des longueurs de piscine… A en croire une récente étude, 87% des Français ont tendance à remettre à demain ce qu’ils pourraient faire aujourd’hui, dont 7% systématiquement. Pourquoi ? Parce que nous sommes des êtres humains, et non des machines qu’il suffirait de programmer pour que les tâches soient exécutées ! Mais il existe d’autres explications : le manque d’intérêt pour la tâche prévue, la crainte de ne pas y arriver ou, paradoxalement, la peur de réussir, un excès de perfectionnisme, des difficultés de concentration, de la fatigue, des objectifs trop ambitieux…
Dire… et faire !
Il n’existe pas de recette magique et unique pour arrêter de procrastiner, cette démarche nécessite du temps, de la réflexion et surtout elle est propre à chacun. Nous ne procrastinons pas tous dans les mêmes domaines : pour certains, seule la sphère professionnelle est affectée, pour d’autres c’est uniquement l’administratif, pour d’autres encore tout ce qui est en lien avec la santé… Nous ne procrastinons pas non plus pour les mêmes raisons.
Voilà pourquoi Diane Ballonnad Rolland, consultante et formatrice en organisation, gestion du temps et du stress, propose dans son livre « J’arrête de procrastiner » (Eyrolles), un programme sur 21 jours afin de permettre à chacun de reconnaître ses freins, de définir ses objectifs et d’élaborer ses propres solutions. Pourquoi 21 jours ? « Depuis les années 60, les spécialistes du développement personnel ont coutume de dire que notre cerveau a besoin de 21 jours pour adopter une nouvelle habitude », précise Diane Ballonnad Rolland. « Même si d’après une étude publiée en 2009 il faudrait plutôt compter 66 jours. Trois semaines, ça reste malgré tout un bon compromis : c’est suffisamment long pour commencer à faire bouger les lignes… sans être non plus trop long et donc décourageant par avance. »
Source : Interview de Diane Ballonad Rolland le 29 juillet 2016, auteur de « J’arrête de procrastiner », Eyrolles, 224 pages, 11,90 euros ; Etude en ligne réalisée par OpinionWay pour BlackLine sur un échantillon de 1004 personnes, dont 60% issus de la population active, du 27 au 28 avril 2016.
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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