Arthrose : restez actif, c’est un bon remède !
23 juillet 2003
Vous aviez l’habitude de courir tous les dimanches matin, puis, alors que vous vous plaigniez de douleurs au lever, votre médecin vous a diagnostiqué une arthrose. Résultat : vous avez décidé de cesser toute activité pour ne pas aggraver votre problème. Quelle erreur !
En fait, c’est tout le contraire qui risque de se produire. L’inaction et la sédentarité peuvent avoir des effets pervers ! Sur le long terme ils risquent d’entraîner une atrophie musculaire, c’est-à-dire de voir vos muscles fondre… ce qui compliquera le retour à une activité normale. Car les muscles « tiennent » l’articulation et améliorent sa dynamique. Ainsi le sport protège-t-il vos articulations contre une progression de la maladie arthrosique. C’est pourquoi les médecins conseillent aussi de se remettre à faire du sport pour entretenir et conserver sa mobilité le plus longtemps possible.
Pourtant, choisissez bien votre activité. Et parlez-en d’abord avec votre médecin. Car l’arthrose est une maladie du cartilage. Sous les chocs et les traumatismes répétés, même s’ils sont modérés le cartilage qui entoure vos articulations s’use et perd de son élasticité. C’est pourquoi la pression exercée sur les articulations quand vous pratiquez des sports qui nécessitent des appuis brutaux et asymétriques, comme le tennis, aggrave la destruction du cartilage.
Par conséquent, privilégiez les sports en apesanteur comme la natation. La bicyclette, qui fait travailler tous les muscles de façon harmonieuse, est également recommandée… à condition de la pratiquer dans une position redressée, sans tordre votre cou pour regarder devant vous. Evitez aussi la pratique trop brutale du VTT… L’objectif, c’est de ne pas rester immobile. Et pour vous aider dans les moments un peu difficiles, votre médecin pourra vous soulager. Il existe aujourd’hui des anti-inflammatoires qui permettent, en cas d’arthrose, d’améliorer la qualité de vie en toute sécurité. Les anti-cox 2, qu’on appelle aussi les coxibs, présentent en effet l’avantage de contrôler l’inflammation – et donc de maintenir la mobilité – tout en préservant l’estomac.