Attaques cérébrales : le cyberdoc !

11 mai 2001

En cas d’accident vasculaire (AVC), il est évidemment essentiel d’agir vite. A condition d’intervenir à point nommé…
L’équipe médicale doit d’abord déterminer si elle se trouve en présence d’un accident hémorragique ou ischémique. Dans le dernier cas de figure, un traitement rapide permettra éventuellement de dissoudre le caillot – ou thrombus – qui est à l’origine de l’AVC.

Le succès n’est cependant pas garanti. D’abord parce que la célérité de l’intervention est un gage décisif de réussite. L’idéal est de pouvoir intervenir dans les trois heures. Il n’y a cependant pas de règle immuable. Certains malades récupèreront bien avec une thrombolyse à 4 heures post-accident. Pour d’autres, le résultat sera moins satisfaisant en dépit d’une intervention en moins de trois heures…

L’équipe de Gregory Sorensen, à Boston, paraît avoir mis au point un outil prometteur. Il s’agit d’un logiciel de cartographie cérébrale capable de prédire les chances de récupération de chaque malade en fonction de son cas personnel. Ce système expert est fondé sur l’enregistrement d’un grand nombre d’examens cérébraux par résonance magnétique nucléaire, des IRM.

Sa qualité pronostique serait déjà très appréciable. Les auteurs viennent de publier leur expérience dans Stroke, une revue de l’American Heart Association. Enrichie par le cas et le devenir de chaque nouveau malade, la base de données sur laquelle se fonde le système gagnera en puissance avec le temps. En puissance et en précision pronostique.

  • Source : Stroke, avril 2001

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