











L’équipe du Dr M. Retnakaran, de l’hôpital du Mont Sinaï à Toronto, a suivi 472 femmes enceintes pour évaluer l’impact du poids maternel, des taux de glycémie et de lipides sur le poids du nouveau-né. Selon l’auteur, en réalité et contrairement à une idée communément répandue dans la communauté scientifique, le niveau de glucose a peu d’impact sur la détermination du poids de naissance. Les femmes qui se trouvaient en surpoids avant leur grossesse ont présenté un risque plus important de mettre au monde un enfant de plus de 4 kilos. Leur niveau de risque en fait, a été similaire à celui des femmes dont la courbe de poids s’est envolée en cours de grossesse.
Selon Retnakaran, « ces résultats plaident en faveur d’une surveillance pondérale avant et pendant la grossesse, pour réduire le risque de macrosomie fœtale ». Dans de telles conditions en effet, le risque de complications à l’accouchement se trouve majoré : césarienne, allongement du travail, risque hémorragique… Sans oublier qu’une prise de poids excessive majore le risque de diabète gestationnel.
Source : Canadian Medical Association Journal, 22 mai 2012
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