Avec l’automne, contrez le retour de l’arthrose…

Responsable de plus de 11 millions de consultations médicales par an, c’est peu dire que l’arthrose est un problème de santé publique à part entière. Problème banal par sa grande fréquence et somme toute assez bénin, car heureusement l’arthrose ne tue pas !

Ce n’st pas une raison pour en minorer l’importance ! Car cette maladie chronique, douloureuse au quotidien, est porteuse d’un véritable handicap qui altère grandement votre qualité de vie.

La douleur arthrosique est le plus souvent liée au mouvement. Une personne âgée, souffrant d’une arthrose de la hanche ou du genou, va voir son périmètre de marche limité. Elle aura du mal à monter un escalier, ou à effectuer les gestes de la vie courante. Ces malades peuvent ainsi voir leur autonomie remise en cause. Chez le patient plus jeune, le siège de la maladie va être différent. L’arthrose sera le plus souvent vertébrale, mais le problème restera entier avec le risque, si le malade n’est pas bien pris en charge, d’un important retentissement professionnel.

En effet, passé 40 ans, chacun présente peu ou prou des lésions d’arthrose. Et dans ces conditions, la maladie peut être une cause majeure d’absentéisme. En extrapolant les résultats d’une enquête menée sur des collaborateurs EdF en France, on a estimé à plus de 84 millions d’euros par an les pertes liées aux arrêts de travail dans la population active en 1989 ! A la même époque, les pertes de production imputées à l’arthrose se sont élevées à 255 millions d’euros.

C’est dire l’importance de traiter à temps, pour éviter d’entrer dans le cercle vicieux de la douleur et de la perte de mobilité. Le traitement anti inflammatoire soulagera la douleur, d’autant plus qu’on dispose maintenant des coxibs, ces médicaments qui entraînent moitié moins de problèmes digestifs que les AINS traditionnels, notamment au niveau gastrique. Ainsi est-il possible de soulager la douleur très efficacement, sans encourir les mêmes inconvénients que par le passé.

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  Source : Le Fil de la FIP, 24 septembre 2003