











Aujourd’hui 22 octobre, c’est la journée mondiale du bégaiement. Une journée pour « parler ensemble » de ce trouble du langage et de la communication qui affecte une personne sur cent, enfants comme adultes.
Le bégaiement débute le plus souvent entre deux et quatre ans. Dépisté aussitôt et orienté vers une prise en charge orthophonique, un enfant bègue aura pratiquement 100% de chances d’être guéri une fois adulte. Alors si vous êtes confrontés à une telle situation, que vous soyez parents ou enseignants, surtout n’attendez pas avant d’agir !
Le bégaiement est encore très mal compris. Il provoque encore trop souvent le rire, la gêne voire le rejet. Surtout parmi les enfants dont l’âge, on le sait depuis La Fontaine, est « sans pitié ». Il semble pourtant avoir toujours existé. La première mention écrite d’un bégaiement serait apparue aux environs du XXème siècle avant l’ère chrétienne ! Il a ainsi traversé l’histoire et touché des personnages parfois extrêmement célèbres : Moïse ou Corneille, Molière, Einstein, Clemenceau et même… Marilyn Monroe.
Aujourd’hui, des dizaines de manifestations sont organisées en France, sous l’égide de l’association Parole Bégaiement. Pour les découvrir, rendez-vous sur son site à l’adresse www.begaiement.org. Et si vous parlez anglais, une conférence en ligne est également organisée à partir du site de l’université du Minnesota.
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