Bientôt 30 bougies pour la réadaptation des cardiaques

14 mai 1997

Il y a 30 ans, un malade victime d’infarctus ne devait pas quitter le lit durant au moins 30 jours! Après ces 4 à 5 semaines de repos forcé, toute activité physique lui était interdite et toute reprise précoce du travail se faisait à ses risques et périls, les médecins déclinant fermement toute responsabilité!

En 1968, l’OMS a elle aussi « fait sa révolution » en définissant le concept de réadaptation cardio-vasculaire. Celui-ci a été actualisé en 1992 et recouvre désormais « l’ensemble des activités requises pour influer favorablement sur le processus évolutif de la maladie et pour assurer au patient les meilleures conditions physiques, mentales et sociales afin de préserver et de retrouver une place aussi normale que possible dans la société ».

Aujourd’hui, on sait que le plus important pour éviter les rechutes d’infarctus est d’éliminer les facteurs de risques et notamment de réduire le taux de cholestérol sanguin par un traitement approprié. Celui-ci doit être associé à l’observation de règles d’hygiène de vie, et faute de cette prise en charge les facteurs de risque cardio-vasculaires demeureront, le malade étant toujours exposé à des rechutes. On sait aussi qu’un retour progressif mais rapide à un bon niveau d’activité est un gage de récupération fonctionnelle, alors que l’immobilité aggrave la situation du patient… Le plus important pour éviter les rechutes d’infarctus est d’éliminer les facteurs de risques et notamment de réduire le taux de cholestérol sanguin

  • Source : Dr Gullette, dans le JAMA du 21 mai 1997, cité par Impact Quotidien

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