











Il y a 30 ans, un malade victime d’infarctus ne devait pas quitter le lit durant au moins 30 jours! Après ces 4 à 5 semaines de repos forcé, toute activité physique lui était interdite et toute reprise précoce du travail se faisait à ses risques et périls, les médecins déclinant fermement toute responsabilité!
En 1968, l’OMS a elle aussi « fait sa révolution » en définissant le concept de réadaptation cardio-vasculaire. Celui-ci a été actualisé en 1992 et recouvre désormais « l’ensemble des activités requises pour influer favorablement sur le processus évolutif de la maladie et pour assurer au patient les meilleures conditions physiques, mentales et sociales afin de préserver et de retrouver une place aussi normale que possible dans la société ».
Aujourdhui, on sait que le plus important pour éviter les rechutes dinfarctus est déliminer les facteurs de risques et notamment de réduire le taux de cholestérol sanguin par un traitement approprié. Celui-ci doit être associé à lobservation de règles dhygiène de vie, et faute de cette prise en charge les facteurs de risque cardio-vasculaires demeureront, le malade étant toujours exposé à des rechutes. On sait aussi quun retour progressif mais rapide à un bon niveau dactivité est un gage de récupération fonctionnelle, alors que limmobilité aggrave la situation du patient… Le plus important pour éviter les rechutes dinfarctus est déliminer les facteurs de risques et notamment de réduire le taux de cholestérol sanguin
Source : Dr Gullette, dans le JAMA du 21 mai 1997, cité par Impact Quotidien
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