Boîtes à aiguilles : 83% des déchets infectieux collectés en 2018

13 mai 2019

Les déchets de soins à risques infectieux comme les aiguilles d’injection d’insuline ou celles des tests du VIH doivent être jetés dans des poubelles dédiées. L’éco-organisme DASTRI qui se charge de distribuer puis récolter ces boîtes à aiguilles présente de bons résultats pour 2018.

De plus en plus de déchets de soins à risques infectieux sont récoltés chez les patients en auto-traitement. C’est le constat de l’éco-organisme, chargé de cette mission en France. Fin 2018, DASTRI assure avoir récolté 83% (soit + 2 points en 1 an) de ces déchets sur l’ensemble du territoire national.

De plus, « des progrès significatifs ont été enregistrés dans certains territoires identifiés comme prioritaires (taux de collecte inférieur à 60%) », note DASTRI. Ainsi, « l’Île-de-France par exemple voit son taux de collecte passer de 51 à 57% et la Corse de 21 à 48% ». Toutefois, « deux territoires prioritaires régressent : la Martinique (44 %, – 1 point) et Mayotte, qui a connu une longue période de troubles en 2018 (16 %, – 12 points) ».

Comment ça marche ?

L’éco-organisme désigné pour cette mission met à disposition des bénéficiaires une solution de proximité simple, gratuite et sécurisée. Au total, 22 pathologies sont concernées, parmi lesquelles le diabète, l’infertilité ovarienne, la maladie de Parkinson ou encore le choc anaphylactique. « Disponible gratuitement dans toutes les pharmacies, la boîte à aiguilles DASTRI permet de collecter les déchets de soins perforants qui représentent un risque pour la collectivité et qui doivent être triés pour la sécurité de tous », précise l’organisme. « Les boîtes doivent ensuite être rapportées dans un point de collecte géolocalisable via le site Dastri.fr. »

De nouveaux formats de boîtes sont désormais disponibles. Depuis mars 2018 une poubelle d’1,5 litre dispose d’ouverture spécialement conçue pour stocker les applicateurs de capteurs de glycémie en continu.. Depuis juillet 2018, il existe également une mini-boîte de 0,5 litre. Objectif, « disposer d’une boîte facile à transporter et doter les pharmaciens d’une boîte de petit format, mieux adaptée aux auto-piqueurs des autotests VIH, pour les inciter à remettre systématiquement une boîte lors de la vente d’un autotest ».

A noter : Les patients en auto-traitement représentent 1,7 million de personnes. Par ailleurs tout citoyen peut être amené à utiliser un jour un autotest de diagnostic de maladies infectieuses transmissibles.

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