Boucles d’oreilles : quand percer ?

27 novembre 2014

Des lobes d’oreilles habillés de petits cœurs ou de coccinelles dorées, c’est très mignon. Mais la pose de ces bijoux n’est pas un geste anodin. Les risques d’infection sont réels. Pour que tout se passe bien, mieux vaut attendre le bon moment et procéder dans de bonnes conditions.

Pratiqué à grande échelle depuis des dizaines d’années chez les petites filles, le perçage des oreilles n’en reste pas moins un piercing et requiert les mêmes normes d’hygiène. Les complications les plus fréquentes restent en effet l’infection locale, par manque d’hygiène lors du perçage ou par manque de soins dans les jours qui suivent. Autre problème possible : une allergie au nickel, d’où l’importance d’utiliser une boucle en métal chirurgical jusqu’à ce que le trou cicatrise.

En matière d’âge, il n’y a aucune règle. Un seul impératif si vous tenez vraiment à le faire sur un nourrisson : attendre qu’il ait eu tous ses rappels de tétanos. Mais l’idéal est d’attendre que la demande émane de la petite fille – ou du petit garçon – elle aura moins peur au moment de percer. La perception de la douleur est très variable d’un enfant à l’autre. Mais il est possible de l’atténuer en appliquant deux heures avant le perçage une crème anesthésiante, la même que celle utilisée avant les vaccins.

La tradition veut que le perçage soit pratiqué chez les bijoutiers. Pourtant, même si cela peut sembler incongru d’y emmener un enfant, un salon de piercing appliquant le Guide des bonnes pratiques du piercing est plus indiqué. Les conditions de stérilisation du matériel y sont plus rigoureuses.

  • Source : Guide des bonnes pratiques du piercing, édité par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, consulté le 26 novembre 2014 - Elever son enfant, professeur Marcel Rufo et Christine Schilte, Hachette Pratique, 719 pages, 29,90 euros

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon

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