











Une étude néerlandaise menée sur plus de 2.600 personnes a permis de montrer que celles qui souffraient dune hypersensibilité à lhistamine avaient un risque à long terme nettement plus élevé ( + 70%) que les autres de présenter des crises dasthme ou une bronchite chronique. Lhistamine est un médiateur bien connu des allergies, et les auteurs de ce travail estiment que cette hypersensibilité traduit une susceptibilité génétique aux polluants atmosphériques, aux acariens ou au tabagisme passif par exemple. Cest là un argument puissant en faveur de la prise en charge de lasthme infantile, paradoxalement sous-estimé, qui évitera lapparition de lésions irréversibles à lâge adulte.
Source : The Lancet, 15 novembre 1997
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