Calvitie: le mea culpa des médecins?

01 septembre 2000

« La perte des cheveux est vécue par les médecins comme un problème esthétique et non comme une maladie. Nous n’avons pas admis le retentissement sur la qualité de vie comme un élément de gravité ». C’est un médecin, dermatologue à Marseille, qui s’exprime ainsi dans les colonnes d’un journal spécialisé. Voilà une prise de conscience qui marque un vrai changement. Car si plus d’un homme sur deux passé 50 ans souffre d’alopécie androgénétique à un stade trop avancé pour être pris en charge avec succès, c’est aujourd’hui anormal. Car cette maladie peut être soignée.

Elle frappe essentiellement des hommes et son mécanisme est hormonal: sous l’action d’une enzyme qui porte le nom de 5-alpha-réductase, l’hormone mâle est transformée en dihydrotestostérone (DHT). Celle-ci à son tour miniaturise le follicule pileux et réduit le cycle de vie des cheveux.

Pour agir sur ce mécanisme complexe, le traitement ne peut reposer qu’entre les mains d’un médecin. C’est pourquoi le dermatologue marseillais appelle ces derniers à mieux écouter ces patients. A porter sur leur problème un regard médical, à « leur proposer les solutions les mieux adaptées et les mettre en garde contre certaines publicités alléchantes ». Il existe maintenant des traitements simples, pris par la bouche et dont l’efficacité sur la cause majeure de l’alopécie androgénétique est bien démontrée.

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