Cancer du col: pourquoi les Françaises sont-elles plus exposées?

14 mai 2000

Pratiquement 10% de nos compatriotes n’ont jamais eu recours au dépistage du cancer du col de l’utérus! Si vous pensez que ce chiffre est modeste, détrompez-vous. D’après un sondage Taylor-Nelson SOFRES publié à l’occasion d’Eurogin 2000, les femmes qui passent à travers les mailles du dépistage ne sont que 7% outre-Manche et, surtout, 1% aux Etats-Unis.

Or le dépistage revêt une importance primordiale. Car il permet d’éviter ce cancer. Pratiqué par un médecin entraîné, en quelques secondes et sans douleur, le frottis vaginal met en évidence des lésions précancéreuses du col utérin. A ce stade, le traitement permet d’obtenir la guérison dans pratiquement 100 % des cas. En Grande-Bretagne par exemple, la mortalité par cancer du col aurait diminué de 54% entre 1960 et 1997 grâce aux campagnes systématiques de dépistage!

En France, les frottis sont recommandés tous les 3 ans. Plus souvent même, bien sûr, en cas de doute, d’anomalie ou de facteurs de risques. L’ennemi? C’est l’ignorance. En France, 83% des femmes n’ont jamais entendu parler du papillomavirus qui est à l’origine de ce cancer. Elles sont 70% seulement dans ce cas aux Etats-Unis. En France, les frottis sont recommandés tous les 3 ans.

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