Cancers : les dépistages en pratique

29 janvier 2010

Cancer du sein. Entré en vigueur le 1er janvier 2004, le Plan Cancer permet à toutes les femmes de 50 à 74 ans, soit près de 8 millions d’entre elles, de bénéficier gratuitement et tous les deux ans d’une mammographie. L’objectif affiché est de réduire de 20% la mortalité par cancer du sein. En 2008, près de 2,3 millions de femmes ont participé à ce programme, soit 52,5% de la population cible contre 50,8% en 2007. Un taux qui reste encore éloigné de la référence européenne établie à 70%.

Cancer colorectal. Le dépistage est désormais généralisé en France, entre 50 et 74 ans. En pratique, il repose sur le test Hemoccult II, qui doit être pratiqué tous les deux ans. Ce dernier consiste à rechercher dans les selles la présence de sang dit « occulte », parce qu’invisible à l’œil nu. Pour en bénéficier gratuitement, parlez-en à votre médecin généraliste ou à un gastroentérologue. Ils vous indiqueront la marche à suivre.

Cancer du col de l’utérus. L’arrivée de vaccins permettant de prévenir l’infection par papillomavirus humain (HPV) responsable de ces cancers, ne rend pas leur dépistage régulier moins indispensable ! Or il n’existe pas en France, de programme de dépistage organisé contre le cancer du col de l’utérus. Il est toutefois vivement recommandé de subir un frottis cervical – du col de l’utérus, n.d.l.r. – tous les trois ans entre 25 et 65 ans. En cas de résultat anormal, une colposcopie permet de préciser le diagnostic – lésions précancéreuses ou cancéreuses – et de choisir un traitement approprié. Parlez-en à votre gynécologue ou votre médecin traitant.

Mélanome. Alors que la France compte chaque année 6 000 nouveaux cas dont 1 800 mortels, aucune initiative des pouvoirs publics n’a été prévue en matière de dépistage. C’est pourtant un cancer qu’il est possible de détecter précocement.

Cancer de la prostate. Là encore, aucun dépistage organisé au niveau national. L’Association française d’Urologie (AFU) préconise pour sa part un dépistage à partir de 50 ans et jusqu’à 75 ans, à la fois par toucher rectal et PSA, pour Prostate Specific Antigen. Et à partir de 45 ans pour les sujets à risque. C’est-à-dire ceux dont les ascendants et collatéraux – père, frère, oncle, cousin…- ont développé un tel cancer. Mais aussi chez les Antillais, qui pour des raisons indéterminées présentent un risque spécifique. Parlez-en avec votre médecin.

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