Carences alimentaires: reconnaître les femmes enceintes exposées

20 août 2003

En France, les femmes sont dans l’ensemble nourries de façon satisfaisante, les risques de carence sont donc très limités. Toutefois, il ne faut pas mésestimer le risque qu’une carence peut représenter aussi bien pour la mère que pour l’enfant.

Il est en effet important de savoir si une supplémentation se justifie. C’est le cas des femmes qui présentent des grossesses à risques ou de celles qui ont eu des grossesses multiples et rapprochées. Mais les médecins qui les suivent, naturellement bien informés, sauront instaurer les apports nécessaires.

En revanche, il faut y penser pour les grossesses qui surviennent chez des adolescentes et chez des femmes de milieux défavorisés, le plus souvent les moins bien suivies. Soit parce qu’elles n’ont pas facilement accès aux soins, soit parce qu’elles manquent d’information. Et c’est alors que l’environnement familial et le voisinage peuvent jouer un rôle. La solidarité, c’est aussi de les orienter – ou de les accompagner – vers un médecin ou un centre de PMI (Protection Maternelle et Infantile).

  • Source : Economic and Social Research Council, 24 juillet 2003

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