Cellules souches : la percée française

13 mai 2003

L’équipe INSERM de Judith Melki (Université d’Evry-Val d’Essonne) a su protéger des souris du développement de signes sévères liés à un processus myopathique. Une information majeure, publiée hier par la revue spécialisée The Journal of Cell Biology.

Ce travail a été financé en partie grâce aux dons du Téléthon, avec le soutien de l’Association française contre les Myopathies (AFM). Il met en évidence la possibilité de prévenir – chez la souris aujourd’hui, demain peut-être chez l’homme – des signes comme la paralysie progressive qui affecte les myopathes. Et aussi d’allonger, éventuellement, leur espérance de vie.

Ces résultats remarquables ont été obtenus grâce à une technique qui induit la mutation génétique non pas seulement dans un tissu donné, mais aussi à un moment donné du développement des cellules. Dans le muscle donc, mais aussi au stade des cellules souches et non des cellules déjà différenciées. D’après les auteurs, ces cellules souches adultes du muscle améliorent la survie par un facteur 8, ainsi que les performances motrices des animaux. Même lorsqu’ils souffrent d’atteintes musculaires graves.

  • Source : INSERM, 7 mai 2003, The Journal of Cell Biology, 12 mai 2003

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