Certains antidépresseurs augmentent-ils le risque d’infarctus?

18 avril 2000

Aux Etats-Unis et en Europe, plusieurs études ont montré que les affections cardio-vasculaires sont plus fréquentes chez les malades traités pour dépression. Une équipe de l’Albert Einstein College of Medicine, de New-York, a suivi deux groupes de patients. Dans le premier, un peu plus de 2.200 malades traités au moins une fois par antidépresseurs au cours de la période 1991-92. Dans l’autre figuraient 52.750 patients qui n’en avaient pas reçu.

L’un et l’autre groupes ont été suivis pendant au moins 6 mois. Certains sujets sont même demeurés dans l’étude pendant 4 ans et demi. Les trois grandes classes d’antidépresseurs habituellement utilisées ont été prises en compte avec, pour principal critère d’évaluation, l’hospitalisation ou la mort subite par infarctus.

Les résultats ont différé selon le type de médicament utilisé: augmentation significative du risque après utilisation prolongée d’antidépresseurs tricycliques (risque relatif de 2,2), mais pas avec les deux autres variétés d’antidépresseurs. Ce travail souligne la prudence qui doit présider à la prescription et l’utilisation de ces médicaments. Une autre équipe, espagnole celle-ci, a en effet signalé à la fin de l’année passée que les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine – il s’agit d’un autre groupe d’antidépresseurs… -, augmenteraient le risque d’hémorragies digestives.

  • Source : American Journal of Medicine, 2000, 108: 2-8

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