











Chaque année en France, près de 11 000 personnes mettent fin à leurs jours. Les trois-quarts sont des hommes. Lesquels justement, ont d’après l’Union nationale pour la Prévention du Suicide (UNPS) davantage de difficultés à reconnaître qu’ils vont mal.
C’est notamment le cas lorsqu’ils sont déprimés. Pour l’UNPS, “l’homme lutte seul et ne veut pas reconnaître l’existence du problème. Il ne s’engage donc pas aussi facilement que les femmes dans une démarche de soins“. La détection du risque suicidaire et la prise en charge préventive en sont d’autant plus malaisées.
“On sait que des situations difficiles comme le deuil, le chômage, le divorce, le surendettement peuvent fragiliser les individus, favoriser l’apparition d’états dépressifs qui comptent parmi les facteurs menant au suicide. Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’attendre que celui qui souffre s’adresse à nous. Il faut aller vers lui“.
Lui laisser par exemple un message, comme le propose l’opération Un message pour la vie. Lui tendre la main comme l’avait fait en… 1953 en Grande-Bretagne, le révérend Chad Varah. Il avait simplement laissé une petite annonce dans un journal : “Avant de vous suicider, appelez MAN 20 00“. Une initiative incroyablement novatrice, qui avait alors lancé le concept de “prévention du suicide”.
Source : UNPS
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