
Anna Grishenko/shutterstock.com
L’automne arrive avec son lot de rituels. Ramasser les châtaignes cuisiner de la soupe maison… et cueillir des champignons ! Ces aliments relèvent la saveur de vos omelettes, pâtes ou autres plats de saison. Mais attention, les intoxications sont en augmentation. Comment alors les éviter ?
Depuis une dizaine de jours, le nombre d’intoxications liées à la consommation de champignons est en augmentation. Un phénomène proportionnel au taux d’humidité croissant enregistré sur la même période. « De juillet à août, les centres antipoison enregistraient un nombre de cas variant de 15 à 50 par semaine, contre 181 sur ces deux dernières semaines », notent l’Anses et la Direction générale de la santé (DGS).
Connaisseurs ou non, faîtes attention !
La majorité des cas d’intoxication est liée à une erreur dans la reconnaissance des produits comestibles. Les autorités rappellent donc les consignes de sécurité pour cueillir et manger des champignons sans prendre de risque. Et soulignent « l’importance de rester vigilant, que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette ponctuellement » :
Comment réagir en cas d’intoxication ?
Pendant la cueillette, pensez à prendre en photo les champignons cueillis, avant la cuisson. En cas d’intoxication, ces clichés serviront au pharmacien ou au médecin du centre antipoison à « orienter la bonne prise en charge ».
Par ailleurs, si un ou plusieurs symptômes apparaissent (par exemple, des épisodes de diarrhées, des vomissements, des nausées, des tremblements, des vertiges ou encore des troubles de la vue), appelez tout de suite le 15 ou le centre antipoison de votre région (liste complète en cliquant ici), en précisant bien sûr que vous avez mangé des champignons.
A noter : les symptômes apparaissent en général dans les 12 heures suivant la consommation, et l’état de santé de la personne peut s’aggraver rapidement. Mieux vaut donc « noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et conserver les restes de la cueillette pour identification ».

Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), Direction générale de la Santé (DGS), le 29 septembre 2017

Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon