Chat : le caractère sacré du territoire

25 janvier 2013

Même en appartement, le chat garde son instinct naturel de chasseur. © Destination Santé

Le chat est un vrai chasseur. Il ne partage ni ses repas… ni son territoire. Mais son mode de vie, en étroite association avec l’homme,  implique des aménagements liés à cette cohabitation. C’est pourquoi il a modifié ses comportements pour bien la gérer. A la base, des rituels et des attitudes que vous devez connaître pour être bien en phase.

Dans Mon chat et moi on se soigne, le vétérinaire Jean-Yves Gauchet explique que le territoire du chat « est une partie bien précise de son domaine vital dans laquelle il estime avoir une priorité d’accès et de jouissance. Il peut y tolérer des visiteurs, voire des pensionnaires ».

En réalité, il existe plusieurs territoires ou « champs », souligne Jean-Yves Gauchet. « On distingue le champ d’activité (le plus vaste) où le chat pratique la « chasse », où il s’amuse, se reproduit, et puis un champ d’isolement». Celui-ci correspond à une zone où votre animal va se retirer, évitant le contact. Il peut comprendre plusieurs secteurs comme le lit, le canapé, et le plus souvent en hauteur, sur un radiateur ou une étagère. « Le champ d’élimination est naturellement un champ d’isolement, l’invention de la litière en ayant  imposé le partage ». Tout comme celui dédié à l’alimentation.

Le champ d’agression. Il ne s’agit pas d’une zone géographique bien délimitée, mais d’une surface autour du chat, à l’intérieur de laquelle il ne tolère aucune approche, sous peine de réaction violente. « Cette surface est variable selon l’état physique ou émotionnel du chat. Ainsi, un félin qui souffre ne supportera pas la proximité d’un congénère ».

Le chat communique par les odeurs, qui lui permettent de faire comprendre aux autres félins les limites et l’importance de son domaine. Il utilise pour cela des « marques » qui peuvent prendre la forme de dépôts d’urine ou de griffades sur des objets.  Enfin les glandes situées sur ses joues et à la base de sa queue libèrent une substance odorante, qui marque son passage lorsqu’il se frotte aux objets. C’est cette odeur qui fera comprendre à ses congénères que l’espace en question est « occupé ».

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Marc Gombeaud

  • Source : Mon chat et moi, on se soigne, de Jean-Yves Gauchet – Editions Tredaniel.

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