











Plus de 12.000 cas de choléra ont été enregistrés à Madagascar entre le 1er décembre 1999 et le 8 mars 2000. Ils ont entraîné 736 décès et la maladie progresse. Lan dernier, entre les mois de mars et novembre, les équipes sanitaires ont observé 8.665 cas dont 490 mortels. Depuis lors le nombre de cas sest trouvé multiplié par quatre. En fait, les responsables de lOMS soulignent que « la moitié des cas comme des décès enregistrés de mars 99 à mars 2000 lont été entre janvier et mars de cette année. » Cette dégradation est inquiétante. En collaboration avec dautres agences, le bureau régional de lOrganisation pour lAfrique met tout en uvre pour apporter une aide technique aux services locaux. Dans un communiqué, ses responsables se disent prêts « à envoyer des équipes sur le terrain si les autorités locales le demandent. » Encore faudrait-il quelles le fassent. Or il est de notoriété publique que ces demandes sont rares. Promotion touristique oblige, les gouvernements rechignent à reconnaître que leur pays est frappé par le choléra.
Profitons-en pour rappeler quil nexiste pas de destination sans danger. Pas même les grands hôtels. Si vous devez vous rendre à Madagascar, évitez les aliments à risque: crudités, salades, jus de fruits et toutes les eaux non embouteillées. Quant à ces dernières, seules les bouteilles décapsulées par le consommateur lui-même représentent une garantie acceptable. Tout signe suspect ou inhabituel dans les semaines suivant le retour doit être signalé à une consultation spécialisée. Tout signe suspect ou inhabituel dans les semaines suivant le retour doit être signalé à une consultation spécialisée.
Source : Circulation, 22 juin 1998.
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