Chute des cheveux: surveillez le fils, pas le père…

18 avril 2000

Evidente chez plus d’un homme sur deux après l’âge de 50 ans, l’alopécie androgénétique est la forme la plus courante de calvitie. Toutefois 50 ans, c’est bien tard. Cela représente plus de 25 ans après l’âge auquel les cheveux commencent à progressivement se clairsemer. Et dans cette période de temps, la maladie passe par plus de 7 stades successifs, bien identifiés par les médecins. Croisés avec 7 tranches d’âge, ils mesurent même très précisément la progression de la maladie et son incidence dans chaque tranche d’âges.

Cette affection est provoquée par un dérèglement du métabolisme d’une hormone mâle – la testostérone – et par l’excès d’un enzyme – la 5-alpha-réductase – qui la transforme en sous-produit responsable de la chute des cheveux. Il est aujourd’hui possible d’agir efficacement contre ce processus en inhibant la sécrétion de 5-alpha-réductase. Ce traitement n’est autorisé que chez les hommes car, administré à une femme enceinte par exemple, il constituerait un risque potentiel.

Les résultats obtenus peuvent être spectaculaires. Encore faut-il être patient et attendre 3 à 6 mois après le début du traitement. Mais la repousse est d’autant plus prononcée que le patient a été traité dans les deux premiers stades de la maladie. C’est-à-dire entre 25 et 45 ans dans les cas d’alopécie légère à modérée, avec une «fourchette » idéale qui s’étend de 25 à 35 ans. Autrement dit Madame, ce n’est votre mari qu’il faut envoyer chez le dermato, mais votre grand fils!

Destination Santé
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