











« Le risque dinfarctus du myocarde et daccident vasculaire cérébral, déjà élevé chez les fumeuses et les hypertendues, est encore accru lorsque ces femmes prennent des contraceptifs oraux oestroprogestatifs ». Cest la conclusion à laquelle est parvenu un Groupe scientifique sur les maladies cardio-vasculaires et les contraceptifs hormonaux stéroïdiens, que lOMS a réuni pendant 5 jours à Genève. Constitué des responsables scientifiques de plusieurs études récentes, de représentants de différentes agences des Nations-Unies et des principales compagnies pharmaceutiques concernées, ce groupe a analysé les données disponibles sur ce sujet, y compris celles de plusieurs études encore non publiées.
Il en ressort donc, de manière confirmée, que le tabac et lhypertension artérielle tout comme le diabète constituent des contre-indications formelles à la contraception orale en raison du risque accru dinfarctus du myocarde qui peut en résulter. Pour ce qui concerne les accidents vasculaires cérébraux, les conclusions de ce groupe de travail sont plus nuancées, car « chez les utilisatrices actuelles de ces méthodes, le risque absolu de thrombo-embolie veineuse est faible mais néanmoins 3 à 6 fois supérieur à celui des non-utilisatrices ».
Source : OMS, Relevé Epidémiologique Hebdomadaire N°48, REH-1997, 72, 357-364
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