Comment le jardinage éloigne-t-il le risque de cancer ?
18 janvier 2023
Bêcher, désherber, planter… Des chercheurs américains viennent d’accorder une nouvelle vertu au jardinage. En augmentant les niveaux d’activité physique et la consommation de fruits et légumes, tout en diminuant le stress et l’anxiété, il aiderait à réduire le risque de cancer.
Dans la liste des résolutions 2023, pourquoi ne pas ajouter le jardinage ? A l’Université du Colorado, le Pr Jill Litt (Département d’études environnementales), s’intéresse depuis longtemps aux moyens abordables et durables de réduire le risque de maladie, en particulier dans les communautés à faible revenu. Et le jardin lui semblait un endroit idéal pour commencer. « Quel que soit l’endroit où vous vous trouvez, les gens disent qu’il y a quelque chose dans le jardinage qui les fait se sentir mieux », explique Litt. Lequel a alors recruté 291 adultes non jardiniers dans la région de Denver. La moitié des participants a été encouragée à se mettre au jardinage en recevant une parcelle de jardin communautaire, des graines et une petite formation.
Résultat, ceux qui s’y étaient mis consommaient davantage de fruits et de légumes, faisant ainsi le plein de fibres. Ils ont également augmenté leur niveau d’activité physique d’environ 42 minutes par semaine. Ils ont également vu leur niveau de stress et d’anxiété diminuer.
Davantage de fibres et de sport, moins de stress, autant d’éléments pour tenir le risque de cancer et de maladies chroniques à distance.
Il a par exemple déjà été montré que la consommation de fibres permet de réduire le risque de cancer colorectal. Quant à la pratique d’une activité physique, elle contribue à diminuer le risque de développer plusieurs cancers (sein, colon, col de l’utérus…).
A noter : élément non négligeable, ces jardiniers novices ont tiré avantages de ce passe-temps pour la santé au cours de leur première saison.