











Prenez les devants « Les premières modifications corporelles (bourgeons mammaires, pilosité pubienne, pertes blanches) liées à la puberté peuvent constituer une bonne occasion de lancer le sujet », suggère-t-elle. « Ces changements inquiètent les jeunes filles. Il convient donc de les rassurer tout en expliquant qu’un jour, ces transformations entraîneront l’apparition des cycles et des règles, qui leur permettront de devenir femmes et mères à leur tour ».
Avec quels mots ? Employez « des mots de tous les jours. Il faut en faire une description simple, sans tomber dans le cours de physiologie ». Veillez également à « leur expliquer qu’il s’agit-là de leur intimité tout en gardant une porte ouverte à l’échange ». Le cas échéant, n’hésitez pas à vous appuyer sur des ouvrages ou des brochures que vous trouverez chez votre gynécologue.
Tampons, serviettes… « Parler des règles avec sa fille, c’est aussi l’occasion d’aborder le côté pratique au quotidien, de la menstruation ». Ne craignez pas par exemple, d’évoquer le « maniement des serviettes et tampons périodiques. Au départ, je conseille aux mères d’acheter les deux et de laisser leur fille choisir la méthode qui leur convient ». A noter bien sûr, que les mamans n’ont pas le monopole du sujet. Toutes ces recommandations peuvent aussi être relayées par les papas.
Source : Interview de Joëlle Laveissière, 17 mars 2010
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.