











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Contre la bilharziose, des efforts décuplés
Selon l’OMS, cela devrait permettre de distribuer chaque année 250 millions de doses distribuées. « En comblant le manque de traitements, le laboratoire Merck Serono contribue à rendre possible l’élimination de la bilharziose, la plus importante des maladies parasitaires après le paludisme », indique le Dr Lorenzo Savioli, directeur du département de Contrôle des Maladies tropicales négligées de l’OMS.
La bilharziose est très fréquente en Afrique. Sur ce continent, 77 pays au total sont concernés. Elle se contracte au contact de larves présentes dans les eaux douces et c’est d’ailleurs pourquoi il est vivement déconseillé de s’y baigner voire simplement, d’y marcher pieds et jambes nues. Ces larves minuscules pénètrent l’organisme en traversant la peau, puis après avoir atteint les vaisseaux sanguins, elles migrent vers leurs organes cibles : les intestins et la vessie.
Dans sa forme urinaire, la maladie se caractérise par l’émission d’urines rouges. Au fil des années, la présence de ces vers peut entraîner des lésions graves des voies biliaires et urinaires, voire des cancers de la vessie. La bilharziose intestinale pour sa part, peut provoquer des douleurs abdominales, des diarrhées et l’apparition de sang dans les selles. La bonne nouvelle, c’est que les effets de l’infection sont réversibles à 90% après traitement.
Source : Aide-mémoire OMS, N°115, janvier 2012 - Merck Serono, 30 janvier 2012
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