Contre la maladie de Parkinson, buvez du café !

21 mai 2001

Plusieurs études épidémiologiques ont démontré que les consommateurs de café sont moins exposés que la moyenne à la maladie de Parkinson. Une étude américaine, conduite par le Dr Michael Schwarzschild de l’Hôpital général du Massachusetts, a en effet démontré que la caféine préserve la production de dopamine.

Voilà qui est inattendu ! La dopamine est un messager chimique du cerveau, dont le rôle est bien connu depuis une vingtaine d’années. Il permet notamment aux cellules nerveuses de communiquer entre elles. Or les patients atteints par la maladie de Parkinson ne synthétisent pas assez de dopamine. Car les neurones qui en assurent la production dégénèrent et meurent, de sorte que la source est tarie.

Sur des souris, Schwarzschild est parvenu à démontrer que la caféine inhibe la disparition de la dopamine. Elle agirait en bloquant l’accès à des récepteurs qui, situés à la surface des neurones, sont comparables à des « serrures ». Ils sont susceptibles de blocages par certaines molécules, toxiques pour les neurones producteurs de dopamine. En occupant elle-même ces sites récepteurs, la caféine empêcherait ainsi les cellules d’être altérées.

  • Source : La Recherche, 9 mai 2001

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